D’un côté le désordre institué par l’Homme :
piétons fous ne sachant ni courir ni marcher,
cyclistes tout-puissants sur leurs selles perchés,
trottineurs sans effort trônant hors décorum.
Ta course se termine ainsi sur la terrasse ;
Cesse donc ton boucan, joggeuse et tiens-toi coite !
T’apprendront en courant à bien tenir ta droite
les flots de caféine évadés de ma tasse.
Cet incessant essaim des importuns m’assaille…
Traversons par le pont : m’attendent sur la berge
des rangs de peupliers dont les épées convergent
entre le garde-à-vous et l’ordre de bataille.
J’ai préféré la flore à ce quai que séquestrent
vos déments citadins, vos bancs vos chiens vos drôles.
Je suis Napoléon revenant de sa geôle
pour me voir mis en joue par mes grognards sylvestres.
A.H.
Rive l’empereur !