Mais quand pourrai-je enfin vivre paisiblement ?
Un voisin turbulent sans raison me contraint,
en ingrat bien sanglant à ma paix qu’il enfreint,
à troquer pour le fer mon naturel clément.
Sa violence pour rien donne aux miennes leur sens.
Sous mon juste étendard, j’attends de l’orphelin
sur qui je fais pleuvoir des orages d’acier,
dont sur l’antique autel j’immole l’existence,
à qui j’ai volé terre et mère et lendemain,
ce jour où il voudra s’asseoir pour négocier.
A.H.