Ma crique plus si secrète

Amis il n’est là rien de vraiment téméraire :
laissez-moi les gravats si vous les redoutez.
Mes galets valent bien vos plages veloutées
et puis je n’aime pas les gens très balnéaires.

Malgré son sain dégoût pour les foules de bain,
le marcheur sous les pins, l’absent des festivals
de bon coeur vous dépeint les sentes qu’il dévale
vous donnant rendez-vous sur les coups de demain.

Vous pourrez me trouver nageant dans quelque crique
jusqu’à l’épuisement puis entre deux longueurs,
c’est l’âme emplie de crampe et les bras de langueur
que loin dans l’azurée je contemple l’Afrique.

A.H.