Pourquoi les profs se fâchent quand vous mettez « ⇒ » au lieu de « donc »
Catégorie : Lycée
Rien ne sert de courir, ça fait perdre les points
On ne le répétera jamais assez : si le temps est évidemment un paramètre décisif dans la réussite d’un devoir écrit, rien ne justifie de transformer l’exercice en une course contre la montre. Quel comble que de prendre pour adversaire cet inoffensif bracelet à aiguilles dont la régularité rotative ne vous a jamais fait défaut, contrairement à ce que vous avez souvent pu croire (sauf panne, bien évidemment) ! Quel comble en effet, dans la cohue des signes sommes, entre les assauts des cosinus et des exponentielles, ou dans la gueule d’un théorème dont il ne faut oublier aucune hypothèse sous peine d’encourir l’encre rouge rage du correcteur ! Parmi tout ce beau monde, les tic tac réguliers de votre montre ne sont pas l’ennemi : elles ne font qu’irriguer votre esprit et votre copie de cette eau temporelle nécessaire au bourgeonnement des idées, puis à leur floraison sur vos feuilles.
Juguler les erreurs d’inattention
« Inattention », « imprudence », « étourderie ». Cette inévitable plaie gangrène les copies et, contrairement aux blocages techniques pour lesquels l’élève peut se dire « je n’aurais pas pu y arriver de toute façon » , elle entraîne d’amers regrets, voire une franche détestation de soi. L’élève jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. Il peut jurer autant de fois qu’il le voudra, l’inattention ne disparaîtra pas. Promettre sa disparition relève du vœu pieux sans effet, voire de la paresse intellectuelle face à un paramètre incontournable, comme bien d’autres qui déterminent la réussite ou non d’une épreuve. Dire à quelqu’un d’éviter les erreurs d’inattention est un non-sens. Comment s’éloigner volontairement d’une action involontaire ?
Améliorer son niveau en mathématiques : les temps courts et les temps longs
Au cours de son perfectionnement mathématique, l’élève doit veiller à cultiver deux modes temporels bien distincts, aux utilités complémentaires.
Examens : le piège de la calculatrice
À l’approche des examens, des hordes d’élèves se ruent massivement vers leurs calculatrices scientifiques pour les gaver de formules qu’ils rechignent à apprendre ou craignent d’oublier. Formulaire de trigonométrie par-ci, théorèmes de comparaison par-là, tout est rentré parce que tout peut être rentré, et l’élève se sent fin prêt. Pourquoi ne le serait-il pas, puisqu’à défaut de le connaître sur le bout des doigts, il a littéralement son cours à portée de doigts ?